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9.7.10

AFFAIRE BETTENCOURT: LA BATAILLE DES TéMOINS

 
14h30 Jean-Marc Ayrault, le chef de file des députés PS, appelle Nicolas Sarkozy à «prendre ses responsabilités». «Il y a une crise politique, il appartient au président de la République de la régler. On n’est pas sur un changement à la marge. Il y a nécessité de changer de méthode, ça passe par un changement de gouvernement». «On ne peut pas aborder les sujets majeurs, budget, réforme des retraites, avec un gouvernement qui a perdu tout crédit», a-t-il poursuivi.
 
14h00 François Fillon, en déplacement à Zagreb, en Croatie: «La France est un état de droit, en France il y a une justice indépendante, en France on n’a pas besoin de justiciers auto-proclamés», faisant allusion à la presse.

13h00 Selon Lefigaro.fr, la commerciale chargée de gérer les comptes de Liliane Bettencourt à la BNP aurait contredit les propos de Claire Thibout sur un éventuel retrait servant à financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. La banquière, entendue jeudi par la brigade financière et confrontée à l'ex-comptable, aurait démenti avoir reçu, début 2007, un appel de Claire Thibout l'informant d'un important retrait d'espèces.

12h35 D’après le NouvelObs.com citant l’avocat de celle-ci, une ancienne secrétaire particulière d’André Bettencourt «a confirmé» les déclarations de l’ancienne comptable de Liliane Bettencourt à propos d’enveloppes d’argent distribuées à des personnalités politiques. Chantal T., qui a travaillé pour le mari de la milliardaire jusqu’au décès de celui-ci fin 2007, n’a pas, comme Claire T., assisté à l’une de ces remises de liquide mais assure que tout le personnel de l’hôtel particulier de Neuilly était «au courant», explique le site de l’Obs.

12h15 Réagissant à la violente offensive de l’UMP et de membres du gouvernement contre Mediapart et la presse Web, les députés européens d’Europe Ecologie expriment, dans un communiqué leur «consternation» devant une «surenchère d’insultes» et un «déchaînement haineux».
 
Midi Le Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (Spiil) réfute toute distinction entre presse Web et médias tout court, les «droits et devoirs» étant les mêmes. Le Spiil rappelle d’ailleurs «l'alignement du statut d’éditeur de presse en ligne sur celui d’éditeur de presse papier» qui a été mis en œuvre le 1er juin 2009. Les attaques de la droite, ces derniers jours, «sont donc irresponsables et montrent une méconnaissance totale du statut de la presse en ligne».

10h40 Selon Lemonde.fr, la brigade financière procède à des perquisitions chez Patrice de Maistre, le gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt et dans les locaux de la société Clymène, la «family office» qui gère les actifs de la milliardaire. L’homme de confiance de l’héritière de L’Oréal avait été entendu, jeudi, par la brigade de répression de la délinquance contre les personnes (BRDP).

10h25 Dominique de Villepin se démarque à nouveau de son ancienne famille politique qui s'en est pris à la presse dans l'affaire Bettencourt. L’ancien Premier ministre juge «tout à fait dommageables (ces) critiques intempestives» sur France Info.

8h30 Le secrétaire d’Etat à l’Emploi, Laurent Wauquiez demande à Mediapart «qu’il publie in extenso les enregistrements» de leur entretien avec l’ancienne comptable de Bettencourt, Claire Thibout. «Sinon, vous me permettrez de douter très sérieusement de leur version», lance-t-il sur Europe 1, après avoir dénoncé «une perte complète de déontologie» du site.

A écouter: l’interview de François Bonnet, directeur éditorial de Mediapart, qui maintient ses informations et explique dans quelles conditions s’est tenu l’entretien avec Claire Thibout.

A lire aussi [Zone abonnés]: un coup de projecteur sur les deux duels judiciaires qui se jouent au coeur de l'affaire. Le procureur Courroye/la juge Isabelle Prévos-Desprez et les deux ténros du barreau Olivier Metzner/Georges Kiejman.
 
8h15 La secrétaire d’Etat aux Sports, Rama Yade, accuse Edwy Plenel, le fondateur de Mediapart, de se comporter vis-à-vis de Nicolas Sarkozy comme «un opposant politique», déplorant son «acharnement». «Je suis très attachée à la liberté de la presse. Néanmoins la liberté de la presse, Internet notamment, n’autorise pas tout», dénonce-t-elle sur France 2.

7 heures Plus de 380.000 euros retirés en espèces à la BNP durant les quatre mois précédant l'élection présidentielle de 2007: les carnets de l'ex-comptable de Liliane Bettencourt montrent d'importants mouvements de fonds, révèle Marianne à paraître samedi.

L'hebdomadaire, qui s'est procuré les carnets de Claire Thibout de 2007, dévoile les retraits d'argent «fréquents» et «très élevés» de janvier à avril. Et ce «sans affectation précise», écrit l'hebdomadaire: «Rien, dans les "cahiers de caisse de Claire T.", ne permet de savoir à qui cet argent liquide était réellement destiné. Ce qui est logique, puisqu'elle-même indique qu'"il ne fallait pas laisser de trace"». Mais les mentions «Monsieur» ou «Monsieur Bettencourt», nom sous lequel les retraits d'argent aux fins politiques étaient consignés, selon les déclarations de l'ex-comptable, apparaissent à de «nombreuses reprises», pour un total de «183.350 euros en quatre mois», calcule Marianne.

Résumé des épisodes précédents
L’Elysée n’a-t-il pas crié victoire trop vite? Entendue jeudi par la police, l’ancienne comptable de Liliane Bettencourt, qui a aussi été confrontée à Patrice de Maistre, son gestonnaire de fortune, a nuancé les propos qu’elle aurait tenus à Mediapart. Mais, si elle est revenue notamment sur ses accusations visant Nicolas Sarkozy, Claire T. maintient ausssi une large part de ses déclarations. Il est donc toujours question d’un retrait d’argent liquide pour le financement de la campagne présidentielle de 2007. Une version contestée par le de Maistre lors de la confrontation.

L’exécutif espère désormais que le rapport que doit publier l’Inspection générale des finances (IGF) sur le rôle joué par Eric Woerth dans le volet fiscal de l’affaire permettra de conforter le ministre du Travail. Ce rapport, d’abord attendu ce vendredi, sera finalement rendu lundi «au plus tard».

Et toujours: notre dossier pour comprendre l'affaire Bettencourt, un diapo photo des personnages clés, et un rappel des faits pour ceux qui auraient loupé un épisode.

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